Les visites flash de 2026 !

Un vendredi par mois à 12h15

Visites flash 2026

Les visites flash reviennent en 2026 avec une nouveauté : une programmation annuelle dévoilée dès janvier, et un rythme régulier – un vendredi par mois à 12h15, pour 20 à 30 minutes d’exploration. Ce format s’adresse autant à nos habitués qu’aux visiteurs pressés : chaque mois, une œuvre différente du parcours permanent devient le point de départ d’une découverte dense et accessible. Approches historiques, iconographiques, techniques ou biographiques : autant de façons de reconsidérer une même œuvre. 

Le cycle 2026 s’inscrit sous le thème “Aux frontières de la modernité”, un fil conducteur qui interroge les avant-gardes et leur diffusion. À travers une sélection d’œuvres emblématiques, ces rendez-vous mettront en avant la couleur, la lumière et les échanges artistiques entre la région et les grands courants européens. 

Ce programme prépare également la grande exposition qui ouvrira à l’été, sur l’artiste Joan Miró.

 

9 janvier « Promenade dans les langages modernes du XXe siècle »

Les petits formats réunis par Maître Rey dessinent une cartographie singulière des tendances qui ont transformé l’art au XXᵉ siècle. Cinétisme, abstractions multiples, expérimentation de l’objet : en parcourant quelques œuvres clés, la médiatrice vous propose un aperçu vif et compact des formes qui ont marqué la transition vers l’art contemporain.

6 février « Herbin à Céret : un paysage cubiste en éclats »

En vingt minutes, découvrez comment Auguste Herbin participe à la révolution cubiste et réinvente le paysage céretan. L’occasion d’aborder la naissance du cubisme, ses principes plastiques, la trajectoire singulière de l’artiste et la manière dont Herbin, comme Gleizes ou Gris, s’approprie ce langage nouveau pour réinventer le motif du paysage.

13 mars « Aux portes du rêve : un instant surréaliste »

En un regard, plongez dans l’univers du surréalisme grâce au legs Maître Rey dans les collections du musée. Cette visite flash met en lumière la diversité des approches — du geste libre de Masson aux figures oniriques de Valentine Hugo, en passant par les signes de Miró — et évoque le rôle de leurs proches, dont Giacometti, dans l’élaboration d’un langage plastique inédit.

Une introduction idéale à l’accrochage Dalí qui rejoint le parcours permanent dès mars, ainsi qu’à l’exposition Miró présentée à partir de fin juin.

Une visite qui vient compléter et complimenter les visites de l’accrochage Dalí à partir du 1er mars.

10 avril « L’héritage de Gauguin, du Roussillon aux avant-gardes »

À travers l’exemple de Gauguin, cette visite introduit les grands bouleversements qui annoncent les avant-gardes. Couleur expressive, simplification des formes et dialogue avec d’autres cultures transforment durablement la création artistique. Un éclairage essentiel pour comprendre les œuvres modernes du parcours permanent.

29 mai « Le processus révélé chez Clavé et Grau-Garriga : des matières au geste créateur »

À partir des œuvres de Clavé et de Grau-Garriga, cette visite explore une autre histoire de la modernité : celle où la création, le geste et les matériaux prennent le pas sur la représentation. Héritiers de l’action painting et des recherches post-minimalistes, ces artistes transforment fibres, textures et objets en champs d’expérimentation, dévoilant un processus créatif pleinement visible.

19 juin « Entre République et Retirada : la poétique engagée de Pierre Daura »

Autour de la donation « Pierre Daura », cette visite explore l’impact de la guerre d’Espagne sur les artistes catalans du XXᵉ siècle. L’exil, la Retirada et la fin de l’autonomie catalane marquent profondément leurs œuvres. Entre matières modestes et palette sombre, leur art devient un espace de mémoire et de résistance. Une visite pour comprendre comment l’histoire politique devient matière artistique.

 

Juillet-Août : Interruption estivale mais visites flash du mardi au samedi 2 fois par jour sur la grande exposition.

 

18 septembre « Dalí et Millet : quand l’avant-garde regarde en arrière »

Si les avant-gardes bousculent les codes, elles ne rompent jamais complètement avec l’histoire. Dalí en offre un exemple saisissant à travers son obsession pour L’Angélus de Millet. Cette visite invite à penser la modernité comme un dialogue entre passé et présent.

16 octobre « Terrus – Bausil : peindre le paysage après l’impressionnisme »

Au XIXe siècle et après l’impressionnisme, le paysage devient un terrain d’expérimentation chromatique. Cette visite met en lumière le travail de Terrus et Bausil, qui traduisent la lumière du Roussillon par des couleurs intenses et contrastées. Une invitation à regarder autrement les paysages familiers.

Une visite qui vient compléter et complémenter les visites de l’accrochage Terrus à partir du 19 septembre.

13 novembre « L’abstraction : quand l’art s’affranchit du visible »

Avec l’émergence de l’abstraction au début du XXᵉ siècle, la peinture cesse d’imiter le monde pour devenir un langage autonome. Géométrie, gestes lyriques, recherches optiques : les artistes multiplient les expérimentations pour “tordre” le rapport au réel déjà ébranlé par les autres avant-gardes. Une introduction éclair à ces nouveaux modes de représentation qui redéfinissent l’idée même d’image.

5 décembre « L’académisme à l’épreuve de la modernité »

Souvent opposé aux avant-gardes, l’académisme structure pourtant l’art du XIXᵉ siècle. Cette visite propose d’en comprendre les principes esthétiques, les sujets et les circuits de diffusion, à travers des œuvres d’Ingres et de Gabriel Faraill. Un contrepoint essentiel pour lire autrement les ruptures de la modernité.